La carte des 6 radars pièges installés en Languedoc-Roussillon
Les radars pièges
« Les radars ne doivent pas être des pièges. Ils doivent être installés dans les zones accidentogènes et signalés en amont pour éviter les coups de patin brutaux donc dangereux. Supprimer les retraits de points pour les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h irait également dans le bon sens. »
Le Montpelliérain Jean-Charles Teissedre, membre de l’Automobile club des avocats, évoque spontanément les radars de l’A9, entre Vendargues et Saint-Jean-de-Védas (Hérault), sur un secteur limité à 90 km/h entre 7 h et 9 h et entre 17 h et 19 h. Et à… 110 km/h le reste de la journée.
« Trop compliqué à appliquer, surtout pour un automobiliste de passage. Ces radars préoccupent même les locaux », insiste l’avocat (Jean-Charles Teissedre). Qui mentionne aussi les radars en descente, comme celui situé à la sortie du tunnel du Pas-de-l’Escalette (Hérault), obligeant à freiner fortement, les radars cachés ou positionnés après le danger.
6 radars pièges dénoncés dans la région Languedoc-Roussillon :
72 radars pièges dénoncés dans toute la France
L’association nationale 40 Millions d’automobilistes, qui revendique 320 000 adhérents, s’est appuyé sur un “audit-participatif” : elle a recueilli 67 000 témoignages d’automobilistes – non pas antiradars mais qui en dénoncent les excès – en six mois, recensant 72 radars pièges, dont six dans la région.
« Il y a 66 % de morts en moins à proximité des radars. Donc, je ne baisserai pas la garde » souligne Manuel Valls
L’audit sera remis aux parlementaires et à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. 40 Millions a pointé dix situations piégeuses et propose sept mesures pour une meilleure acceptation du système (1).
Selon une étude de l’Ifop datée d’octobre 2012, 28 % des Français ne respectent pas la limitation de vitesse et plus de la moitié d’entre eux justifie leur comportement parce que « la route le permet ».
Lire la suite de l’article sur le site du Midi-Libre (radars pièges)