Surprimes et BCTA
Les surprimes. Rester assurer, oui, mais à quel prix ?
Pour exemple de détermination du montant de la prime, l’ancienneté du permis de conduire est un critère déterminant.
Toutefois, la pratique des surprimes est encadrée.
Pour un jeune conducteur, ou considéré comme tel, la surprime ne peut dépasser 100% de la prime de référence.
A l’issue de la première année sans accident, la surprime pourra aller jusqu’à 50% de la prime de référence.
Au bout de la seconde année elle ne pourra dépasser 25% de la prime de référence et au terme de la troisième sans accident, aucune surprime ne peut plus être appliquée.
Toutefois, en cas de conduite accompagnée, tous les taux de surprime sont divisés par deux et ce dès la première année.
Par ailleurs, vous vous en doutez, les antécédents du conducteur ont une réelle influence sur la prime.
Ainsi, les compagnies d’assurance peuvent appliquer des majorations (surprimes):
- Conduite en état d’alcoolémie : surprime de 150%
- Infractions ayant entraîné la suspension ou annulation du permis de conduire :
- Suspension de 2 à 6 mois : surprime de 50%
- Suspension de + de 6 mois : surprime de 100%
- Annulation ou plusieurs suspension : surprime de 200%
- Surprime pour délit de fuite après accident : 100%
- Surprime pour non déclaration d’accident ou circonstance aggravante : 100%
- Surprime pour fréquence anormale d’accident 50%
Ces majorations sont cumulables mais ne peuvent pas dépasser 400% de la prime de référence, ni être exigées au-delà de 2 ans sans accident.
Mais les compagnies d’assurance peuvent également, malgré ces différentes mesures, choisir de refuser de vous assurer.
Dans ce cas, ne désespérez pas, une solution « s’offre » à vous…
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Caroline ESTEVE